Le catalogue complet de la bibliothèque Lasteyrie est disponible à toute personne qui souhaite le consulter. Contact
John GuillimA Display of heraldry
Londres, R. and J. Bonwicke and R. Wilkin, 1724
Le mariage de Louis II de Lasteyrie (1849-1923) avec Olivia Elisabeth Goodlake (1853-1916)
va étoffer l’héritage britannique au château de Lagrange. C’est ainsi que certains patronymes trouveront un écho dans cette bibliothèque : Leinster, FitzGerald, Baker, Mills ou
Webb. Autant de lignées qui puisent leurs racines dans cet imposant armorial dont les blasons in-texte ont été magnifiquement colorisés. Cette sixième édition reste la plus complète.
Rodolphe AckermannThe Microcosm of London 
Londres, R. Ackermann, 1808
Comment pénétrer les cercles sociaux de la capitale anglaise ? En connaître les rouages, les lieux, les hommes ? L’un des plus beaux livres sur Londres tente d’y répondre, notamment par sa centaine d’aquatintes finement coloriées.
David LivingstoneNarrative of an expedition to the Zambesi and its tributaries, and of the discovery of the lakes Shirwa and Nyassa 1858-1864 
Londres, J. Murray, 1865
David Livingstone est un explorateur britannique majeur ayant parcouru l’Afrique pour l’Empire. Par cet exemplaire avec envoi, il remercie Emilia Jane Goodlake d’avoir joué un rôle dans l’établissement de cette publication. Emilia est l’épouse William Frederick Webb, un compagnon de route de Livingstone, et la belle-sœur de Louis (II) de Lasteyrie. Le couple a hébergé l’explorateur durant sept mois dans leur propriété de Newstead Abbey, demeure historique des Byron, où il put travailler à ce journal.
Lord ByronThe
poetical works
Londres, Murray, 1866
La grande figure du romantisme anglais a nourri avec Walter Scott les imaginaires britanniques, et plus loin encore. Il fut aussi de plusieurs combats politiques, dont certains étaient les mêmes que ceux de Lafayette : le carbonarisme en Italie, et surtout, l’indépendance grecque, dont il est aujourd’hui un héros. Cet exemplaire a été offert par Thomas Mills Goodlake à sa fille Olivia de Lasteyrie.
           Augustin Cochin, La Crise de l’histoire
            révolutionnaire, Taine et M. Aulard 
         Paris, Honoré Champion, 1909
        François Furet à renouvelé l’éclairage sur l’œuvre
        d’Augustin Cochin. Celui qui théorisa la « machine
       révolutionnaire » était aussi un ami des Lasteyrie. 
      Sa famille occupait un château à quelques lieues de
     Lagrange. Plusieurs archives témoignent de cette
    proximité, ce livre avec envoi, des photographies,
   mais aussi une lettre de 1916 adressée à Louis III
  depuis le front, évoquant le dévouement d’Olivia de
 Lasteyrie : « Il  n’y a pas de front ni d’arrière, mais ceux
qui donnent leur vie et ceux qui la gardent… ».
Lucien DaudetLe Prince des cravates 
Paris, Flammarion, 1910
Tenté par la peinture, écrasé par la renommée de son père et l’énergie de son frère, Lucien Daudet rencontre Marcel Proust dans les « jeudis » de Madame Daudet. La divulgation de cette relation mènera au duel entre Marcel Proust et Jean Lorrain. Il se mariera vers la fin de sa vie à la sœur de Pierre Benoît.
Bernard Faÿ, L’Homme mesure de l’histoire,
l’âme de la Révolution

Paris, Labergerie, 1939
Ce professeur au Collège de France qui dirigea
la Bibliothèque nationale durant la Deuxième
Guerre mondiale est autant un historien spécialiste
de la Révolution française qu’un amoureux des
Etats-Unis. Dans cet ouvrage commémorant
la Révolution, il propose sa vision de la chose
historique. Il connut autant Louis (III) de Lasteyrie
que le couple des fondateurs.
Roger Boutet de Monvel, Grands Seigneurs et bourgeois D’Angleterre 
Paris, Plon, 1930
Fils de Louis-Maurice et frère de Bernard, Roger Boutet de Monvel a grandi dans un environnement artistique. Il a contribué comme auteur à la Gazette du Bon Ton, Vogue, le Harper’s Bazaar ou encore Monsieur. Il fréquente les illustrateurs français de l’entre-deux guerres, des créateurs, comme Paul Poiret et le milieu mondain. Encouragé par Lyautey, son frère Bernard a réalisé une de ses plus remarquables périodes artistique au Maroc de 1917 à 1919.
Jean Cocteau,  La Danse de Sophocle 
Paris, Mercure de France, 1912
Une même amitié se lit dans cette lettre et dans
l’envoi de ce recueil de poésie, celle de Cocteau et
Louis (III) de Lasteyrie.